Musique

Au bal de Bamako – Mathieu Chedid

La version live du bal de Bamako de Mathieu Chedid ! Encore mieux que le clip (ici) !

(le version HD sur le site de Taratata: http://mytaratata.com/taratata/515/m-oxmo-puccino-fatoumata-diawara-bal-de-bamako-2017)

(refrain)
Au bal de Bamako
Bal de Bamako
Au bal de Bamako
Je t’ai dans la peau

Comme un vertige sur la ville
Moi l’homme hibou blanc imbécile
Dans un boubou pas très agile
Plutôt fragile
J’ai comme les doigts dans la prise
Te voir danser m’électrise
Peut être même que ça m’érotise
Que j’idéalise
Malice au Mali des merveilles
Le Mali dieu créa la flamme
Le Mali danse dans mon âme

Honni soit qui mal y pense
Qu’importe la couleur de ta peau
Béni soit qui au Mali danse
Au son des bals de Bamako

(refrain)

On plane à Bamako en bateau c’est moi le capitaine
Tu danses pas, sois le croquemitaine
La voix arrive par la droite
Il reste une chance et sois pas maladroite
Fais le décalement ouais carrément
Vire-le, qu’on le fasse légalement
Si t’y penses c’est que c’est possible

Aujourd’hui c’est dimanche, demain aussi
Respire sans morosité
Douce ou ???
Si quelqu’un appelle
Dis-lui qu’on se tire à un bal réel
Ton bassin fait l’hélicoptère

Honni soit qui mal y pense
Qu’importe la couleur de ta peau
Béni soit qui au Mali danse
Au son des bals de Bamako

(refrain)

Tu, tu, tu danses
Tes pieds, tes pieds ils bougent tout seuls
Parce que c’est l’amour qui fait ça
Tu entends ?
Tu, tu entends cette guitare ?

(refrain)

Par |2017-09-29T17:38:41+00:00mai 20th, 2017|Blog, Musique|0 commentaire

Vitaa – Peine & Pitié

Le dernier clip de Vitaa. Une chanson co-écrite avec Stromae qui a aussi assuré la direction artistique de cette vidéo.

Peine et pitié

J’avoue j’ai mon égo
Mais tu l’as cherché
Tu pourrais y rester
Si tu parles trop
Faut pas lâcher des mots
Et pas assumer
Quand j’y vais j’y vais solo
Fallait pas commencer

J’ai pas le cœur tendre
Pousse toi de mon chemin
Faut bien avancer
Parait que tu es pas bien
Ça fait de la peine

Pitié, pitié, peine et pitié
Pitié, pitié, ça fait de la peine
Pitié, pitié, pitié peine et pitié
Pitié, pitié, pitié peine et pitié

J’avoue j’ai de la peine ou de la pitié
Finalement si c’est la même je sais plus trop, plus trop
Et s’il faut qu’on se rappelle, on va se rappeler
Ils resteront sûrement les mêmes mon numéro et ton numéro

Ha tu fais la belle tu t’aimes plus qu’on ne t’aime
T’as du mal l’admettre

Pitié, pitié, peine et pitié
Pitié, pitié, ça fait de la peine
Pitié, pitié, pitié peine et pitié
Pitié, pitié, pitié peine et pitié

Tu disais que c’était la famille quand tu criais famine
Depuis qu’il m’arrive ce qui m’arrive, t’as des nouveaux amis
Mais j’ai pas besoin que tu culpabilises, moi je préfère être ignorée
Y’a pas que ton nombril dans la vie, toi t’as ni peine ni pitié

Ni pitié, t’as ni peine ni pitié
Ni pitié, ni pitié, toi
Ça fait de la peine !

Par |2017-04-27T14:01:22+00:00avril 27th, 2017|Blog, Musique|0 commentaire

Amandine Bourgeois – Tout est clair

J’aime beaucoup Amandine Bourgeois et ce depuis ses débuts ! Premier extrait d’un nouvel album à paraître. Joli texte, jolie chanson !

Tout est clair

Y’a pas d’doute à avoir
C’est plus la même histoire
Cette confiance au premier regard
Qu’est-ce qu’on en fait, qu’en-ce qu’on en dit ?
Y’a plus rien à comprendre et tout à espérer
Alors on croise les doigts et on s’met à rêver

C’est comme si c’était fait, c’est comma si c’était dit
Et même si on croit plu en rien, ben c’est toujours ça d’pris
Y’a des sourires au coin des larmes
J’ai choisi de prendre les armes
Non j’irai pas en enfer

Tout est clair, on a chacun nos rôles
Tout s’éclaire, chacun ses idoles
Tout es clair, plus besoin de se taire
Tout s’éclaire, on n’ira pas en enfer

Derrière chaque lumière il y a une idée qui sommeille
Derrière chaque réverbère y’a ton sourire en éveil
Et si t’en as envie moi j’te suis
Jusqu’au bout de ma vie

Tout est clair, on a chacun nos rôles
Tout s’éclaire, chacun ses idoles
Tout es clair, plus besoin de se taire
Tout s’éclaire, on n’ira pas en enfer

Parce que tu sais qu’on court
Qu’à travers nos rires on doute
Et qu’à la moindre écorchure
Tu sais qu’on changera de route
Alors dis moi qui je suis
Parce que j’ai plus peur
Alors montre leur

Tout est clair, on a chacun nos rôles
Tout s’éclaire, chacun ses idoles
Tout es clair, plus besoin de se taire
Tout s’éclaire, on n’ira pas en enfer

On n’a plus besoin d’se taire
On n’ira pas en enfer

Par |2017-04-15T03:48:48+00:00avril 15th, 2017|Blog, Musique|0 commentaire

Vianney – Moi aimer toi

Nouveau clip de Vianney, « Moi aimer toi », extrait de son dernier album. Tourné en Afrique du Sud.

Sur mon coussin, comme un dessin
Comme une tâche
C’est ton mascara qui déteint
Quand on se fâche
Pour un café un peu mal fait
Une bricole
Quand on se bat, moi je voudrais
Qu’on en rigole

Si moi aimer toi, blesser moi
Si moi aimer toi
Quand moi aimer toi, blesser moi
Quand moi aimer toi
Si moi aimer toi, blesser moi
Si moi aimer toi
Quand moi aimer toi, moi blesser
Moi

Et les gens ne comprennent pas
Qu’on le supporte
Que je me mouche dans tes bras
Sois ma carotte
Prendre la peine de s’abîmer
Faire des scènes
Au lieu d’aimer et faire l’amour par dégoût du dégât

Si moi aimer toi, blesser moi
Si moi aimer toi
Quand moi aimer toi, blesser moi
Quand moi aimer toi
Si moi aimer toi, blesser moi
Si moi aimer toi
Quand moi aimer toi, moi blesser
Moi

Sur mon coussin comme un dessin
Comme une tâche
C’est ton mascara qui déteint
Quand on se fâche
Et ce coussin d’ici demain
Après l’orage
Sera témoin que l’on sait bien
Tourner la page

Si moi aimer toi, blesser moi
Si moi aimer toi
Quand moi aimer toi, blesser moi
Quand moi aimer toi
Si moi aimer toi, blesser moi
Si moi aimer toi
Quand moi aimer toi, moi blesser

Moi

Par |2017-03-31T13:35:42+00:00mars 31st, 2017|Blog, Musique|0 commentaire

Amir – Au coeur de moi

Il s’appelle Amir. Il a plutôt bien représenté la France à l’Eurovision l’année passée (ici). Depuis son succès est incontestable. Nouvel extrait de son album: Au cœur de moi.

Un jour je suis prédateur
Un jour je suis la proie
Un jour j’ai chaud au cœur
Un jour j’ai tellement froid

Parfois je ne vois plus clair
le miroir me déforme
Je me lève sans lumière
Et mes rêves s’endorment

Plonge au cœur de moi
Au fond de mes abimes, de mes abimes
Dis-moi ce que tu vois
Plonge au cœur de moi
Et quand on me décime, qu’on me décime
Je veux renaitre en toi

Viens, écris sur ma peau les mots que je n’ose pas
même au bord du KO si je tombe retiens-moi
Un jour je suis l’acteur qui fait son cinéma
Un jour c’est le destin qui tient la caméra

Mon esprit solitaire se perd au fond des bois
Je vois le monde à l’envers, mais rêves sont à l’étroit

Plonge au cœur de moi
Au fond de mes racines, de mes racines
où personnes ne voient
Plonge au cœur de moi
Le temps nous laisse en ruine, nous laisse en ruine
Je veux renaitre en toi

Viens, écris sur ma peau les mots que je n’ose pas
même au bord du KO si je tombe retiens-moi

Et j’entends ton écho,
C’est la voix d’un jour nouveau
Le plus beau des flambeaux

Viens, écris sur ma peau les mots que je n’ose pas
même au bord du KO si je tombe retiens-moi

Par |2017-03-31T13:53:44+00:00mars 31st, 2017|Blog, Musique|0 commentaire

Joyce Jonathan – Je ne veux pas de toi

Nouvel extrait de l’album de Joyce Jonathan « Une place pour moi« , une artiste très populaire en France !

Je ne veux pas de toi

Une nuit à repenser à toi
C’est déjà une nuit de trop
Un mois a attendre que tu reviennes
J’aurai du perdre ton numéro
J’ai tant rêvé d’un dernier verre
Je sais qu’au fond j’aime pas déplaire
T’es revenu mais je reste fière
Je passe
Je quitte
Je déserte

Je veux pas de toi
Pas là
Pas comme ça
Je ne daignerai pas
Te dire le pourquoi
A mon tour je me risquerai pas
A dire ce que je pense tout bas
Non je veux pas de toi
Pas là
Pas comme ça

Comme un clou qui en remplace un autre
Je sais que passent les histoires
Toi t’es parti sans me donner de raison
Pour me laisser envie d’y croire
Je rêve encore d’un dernier verre
Je sais qu’au fond j’aime pas déplaire
J’ai trop d’ego je reste fière
Je passe
Je quitte
Je déserte

Je veux pas de toi
Pas là
Pas comme ça
Je ne daignerai pas
Te dire le pourquoi
A mon tour je me risquerai pas
A dire ce que je pense tout bas
Non je veux pas de toi
Pas là
Pas comme ça

Je rêve encore d’un dernier verre
Je sais qu’au fond j’aime pas déplaire
J’ai trop d’ego je reste fière
Je passe
Je quitte
Je déserte

Pas comme ça
Je veux pas de toi
Pas là
Pas comme ça
Je ne daignerai pas
Te dire le pourquoi

Clip audio

Par |2017-03-24T10:09:17+00:00mars 24th, 2017|Blog, Musique|0 commentaire

Pierre Perret – Le Zizi

Nous avons parlé de cette chanson de Pierre Perret cette semaine. Un scandale à l’époque: le zizi (en néerlandais: het piemeltje).

Afin de nous ôter nos complexes
Ô gué, ô gué
On nous donne des cours sur le sexe
Ô gué, ô gué
On apprend la vie secrète
Des angoissés d’ la bébête
Ou de ceux qui trouvent dégourdi
De montrer leur bigoudi
Une institutrice très sympathique
Nous en explique toutes la mécanique
Elle dit nous allons planter le décor
Ô gué, ô gué
De l’appareil masculin d’abord
Ô gué, ô gué
Elle s’approche du tableau noir
On va p’ têt’ enfin savoir
Quel est ce monstre sacré qui a donc tant de pouvoir
Et sans hésiter elle nous dessine
Le p’tit chose et les deux orphelines
Tout tout tout
Vous saurez tout sur le zizi
Le vrai, le faux
Le laid, le beau
Le dur, le mou
Qui a un grand cou
Le gros touffu
Le p’tit joufflu
Le grand ridé
Le mont pelé
Tout tout tout tout
Je vous dirai tout sur le zizi
Des zizis y’en a d’toutes les couleurs
Ô gué, ô gué
Des boulangers jusqu’aux ramoneurs
Ô gué, ô gué
J’en ai vu des impusilfs
Qui grimpaient dans les calcifs
J’en ai vu de moins voraces
Tomber dans les godasses
Çui d’un mécanicien en détresse
Qui a jamais pu réunir ses pièces
Y a le zizi tout propre du blanchisseur
Ô gué, ô gué
Celui qui amidonne la main de ma sœur
Ô gué, ô gué
J’ai vu le zizi d’un curé
Avec son p’tit chapeau violet
Qui juste en pleine ascension
Fait la génuflexion
Un lever de zizi au crépuscule
Et celui du pape qui fait des bulles
Tout tout tout
Vous saurez tout sur le zizi
Le vrai, le faux
Le laid, le beau
Le dur, le mou
Qui a un grand cou
Le gros touffu
Le p’tit joufflu
Le grand ridé
Le mont pelé
Tout tout tout tout
Je vous dirai tout sur le zizi
Le zizi musclé chez le routier
Ô gué, ô gué
Se reconnaît à son gros col roulé
Ô gué, ô gué
J’ai vu le zizi affolant
D’un trapéziste ambulant
Qui apprenait la barre fixe à ses petits-enfants
L’alpiniste et son beau pic à glace
Magnifique au-dessus des Grandes Jorasses
J’ai vu le grand zizi d’un p’tit bedeau
Ô gué, ô gué
Qui sonne l’angélus les mains dans le dos
Ô gué, ô gué
Celui d’un marin breton
Qui avait perdu ses pompons
Et celui d’un juif cossu
Qui mesurait le tissu
Celui d’un infirmier d’ambulance
Qui clignotait dans les cas d’urgence
Tout tout tout
Vous saurez tout sur le zizi
Le vrai, le faux
Le laid, le beau
Le dur, le mou
Qui a un grand cou
Le gros touffu
Le p’tit joufflu
Le grand ridé
Le mont pelé
Tout tout tout tout
Je vous dirai tout sur le zizi
J’ai vu le p’tit zizi des aristos
Ô gué, ô gué
Qui est toujours au bord de l’embargo
Ô gué, ô gué
J’ai roulé de la pâtisserie
Avec celui de mon mari
Avec celui d’un Chinois
J’ai même cassé des noix
Avec un zizi aux mœurs incertaines
J’ai même fait des ris de veau à l’ancienne
Tout tout tout
Vous saurez tout sur le zizi
Le vrai, le faux
Le laid, le beau
Le dur, le mou
Qui a un grand cou
Le gros touffu
Le p’tit joufflu
Le grand ridé
Le mont pelé
Tout tout tout tout
Je vous dirai tout sur le zizi
Par |2017-03-17T13:22:15+00:00mars 17th, 2017|Blog, Humour, Musique|0 commentaire

Grégoire – « C’est quand ? »

Déjà présenté ici, le clip vient de sortir, extrait du nouvel album de Grégoire. Je suis fan!

C’est quand qu’tu viens ?
C’est quand qu’tu passes ?
C’est quand qu’tu m’prends par la main
Et qu’tu m’dis : « Allez viens, on s’casse. »
C’est quand la douceur de tes bras chauds
C’est quand la chaleur, la chaleur de tes lèvres sur ma peau ?
C’est quand qu’t’arrives ?
Dans combien d’temps ?
C’est quand qu’t’arrives
Et qu’tu m’dis, « Allez viens !
Viens maintenant c’est l’moment ! »
Dis moi c’est quand ?
C’est quand ?
Quand ? Quand ? Quand ? Quand ?

C’est quand qu’tu m’emmènes ?
C’est quand qu’ça commence ?
Qu’ça s’finit cette rengaine ?
Cette rengaine imbécile de mon coeur en vacances ?
C’est quand qu’tu m’emmènes ?
C’est quand le départ ?
C’est quand qu’on s’promène ?
Qu’on s’promène sur une plage à la tombée du soir ?
C’est quand qu’tu t’décides ?
C’est quand que tu oses ?
C’est quand le sublime ?
Nos deux corps enlacés sure des pétales de roses ?
C’est quand qu’j’peux y croire ?
C’est quand qu’tu m’enlèves ?

C’est quand notre histoire ?

Dis c’est quand l’conte de fées dont on parle dans les rêves ?

C’est quand qu’tu m’embrasses ?
C’est quand le désir ?
C’est quand qu’on se trace
Sur des routes inconnues à bouffer du plaisir ?
C’est quand qu’tu m’appelles ?
C’est quand qu’t’hésites plus ?
C’est quand l’éternel ?
Même si on s’plante pas grave ! j’suis déjà perdu…
C’est quand qu’tu m’emmènes ?
C’est quand le bonheur ?
C’est quand que tu m’aimes ?
C’est quand ?
C’est quand que tu m’aimes ?

C’est quand qu’tu viens ?
C’est quand qu’tu passes ?
C’est quand qu’tu m’prends par la main
Et qu’tu m’dis : « Allez viens on s’casse… »
C’est quand la douceur de tes bras chauds
C’est quand la chaleur, la chaleur ?
La chaleur de tes lèvres sur ma peau ?
C’est quand qu’t’arrives ?
C’est quand que tu m’aimes ?
C’est quand que tu m’aimes ?
C’est quand que tu m’aimes ?
C’est quand que tu m’aimes ?

Par |2017-03-12T19:21:28+00:00mars 12th, 2017|Blog, Musique|0 commentaire

Le gorille – Georges Brassens (1952)

Pour les absents de cette semaine, « Le gorille » étudié avec les groupes de conversation.

Le gorille – Georges Brassens (1952)

C’est à travers de larges grilles,
Que les femelles du canton,
Contemplaient un puissant gorille,
Sans souci du qu’en-dira-t-on.
Avec impudeur, ces commères
Lorgnaient même un endroit précis
Que, rigoureusement ma mère
M’a défendu de nommer ici…
Gare au gorille !…

Tout à coup la prison bien close
Où vivait le bel animal
S’ouvre, on n’sait pourquoi. Je suppose
Qu’on avait du la fermer mal.
Le singe, en sortant de sa cage
Dit « C’est aujourd’hui que j’le perds ! »
Il parlait de son pucelage,
Vous aviez deviné, j’espère !
Gare au gorille !…

L’patron de la ménagerie
Criait, éperdu : « Nom de nom !
C’est assommant car le gorille
N’a jamais connu de guenon ! »
Dès que la féminine engeance
Sut que le singe était puceau,
Au lieu de profiter de la chance,
Elle fit feu des deux fuseaux !
Gare au gorille !…

Celles là même qui, naguère,
Le couvaient d’un œil décidé,
Fuirent, prouvant qu’elles n’avaient guère
De la suite dans les idées ;
D’autant plus vaine était leur crainte,
Que le gorille est un luron
Supérieur à l’homme dans l’étreinte,
Bien des femmes vous le diront !
Gare au gorille !…

Tout le monde se précipite
Hors d’atteinte du singe en rut,
Sauf une vielle décrépite
Et un jeune juge en bois brut;
Voyant que toutes se dérobent,
Le quadrumane accéléra
Son dandinement vers les robes
De la vieille et du magistrat !
Gare au gorille !…

« Bah ! soupirait la centenaire,
Qu’on puisse encore me désirer,
Ce serait extraordinaire,
Et, pour tout dire, inespéré ! » ;
Le juge pensait, impassible,
« Qu’on me prenne pour une guenon,
C’est complètement impossible… »
La suite lui prouva que non !
Gare au gorille !…

Supposez que l’un de vous puisse être,
Comme le singe, obligé de
Violer un juge ou une ancêtre,
Lequel choisirait-il des deux ?
Qu’une alternative pareille,
Un de ces quatres jours, m’échoie,
C’est, j’en suis convaincu, la vieille
Qui sera l’objet de mon choix !
Gare au gorille !…

Mais, par malheur, si le gorille
Aux jeux de l’amour vaut son prix,
On sait qu’en revanche il ne brille
Ni par le goût, ni par l’esprit.
Lors, au lieu d’opter pour la vieille,
Comme l’aurait fait n’importe qui,
Il saisit le juge à l’oreille
Et l’entraîna dans un maquis !
Gare au gorille !…

La suite serait délectable,
Malheureusement, je ne peux
Pas la dire, et c’est regrettable,
Ça nous aurait fait rire un peu ;
Car le juge, au moment suprême,
Criait : « Maman ! », pleurait beaucoup,
Comme l’homme auquel, le jour même,
Il avait fait trancher le cou.
Gare au gorille !…

Par |2017-03-10T12:29:05+00:00mars 10th, 2017|Blog, Musique|0 commentaire
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